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    Je refuse de participer à ce cycle d'exploitation. Je ne peux me résoudre à travailler pour eux, à renforcer leur fierté et leurs convictions qui souhaitent que le monde demeure à cette image. Que chaque homme puisse jouir de ses libertés, de ses droits, qu'il gagne de l'argent et se paye un luxe à l'encontre de la misère des autres. Je ne peux accepter de faire semblant. Je ne peux fermer les yeux sur la réalité de ce système totalitaire. Nous ne pensons plus par nous-même. Nous obéissons à des lois, même lorsque celles-ci n'ont aucune logique à notre raison. Comment peut-on continuer de la sorte à se mentir ? Je veux voir ces vérités que l'homme à créer. Je veux démêler le vrai du faux, les intentions manipulatrices et perverses de notre gouvernement auxquelles ils nous soumettent. Car, vraiment je ne comprends pas. Comment peut-on réclamer un confort, se plaindre d'une politique abusive, quand on est soit-même celui qui exploite et qui abuse ? Je ne veux pas vivre dans ce mensonge, je ne peux avancer en sachant que tout est faux. Que les barreaux autour de nous ne sont que des peintures, et nos vies, à leurs yeux, ne sont que leurs œuvres. Je veux créer les miennes dans ce cas-là. Je veux vivre selon mes choix, mes pensées, et j'espère parvenir à répandre cette vision-là sur l'humanité. Que les hommes acceptent enfin de voir leurs erreurs, qu'ils acceptent leurs faiblesses, et comprennent que la peur n'est là que pour nous maintenir. On parle du mur de Berlin qui était une honte, mais je trouve honteux de nier le bandeaux qu'ils ont posé sur nos yeux. Affranchissons-nous du confort qui nous a rendu esclave de la société et nous a détourné du monde qui vit en nous. Revenons à l'essentiel, aimons-nous, il n'y a rien de plus simple.

     


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    Leur désespoir est le reflet du mien, mais je me dois de sourire pour leur montrer qu'ils sont aussi mon reflet. Et qu'ils peuvent rire avec un cœur en peine. La joie chasse la noirceur et doucement s'immisce le bonheur.

     


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    J'ai rêvé d'un lieu où le soleil brille et les nuits y sont douces. Une colline, une montagne, une plaine, où m'attend ce nid de confort tant désiré. Où le bois me protège des vents, où la vie est rude et pourtant si simple. J'ai épousé du regard cette plantation verdoyante qui se dit être mienne. Et ce vieux cheval au milieu des herbes, croise mon regard avec une infinie tendresse. J'ai rêvé que la nature regorgeait de ressources, que sur mon passage, les arbres ployaient pour me tendre leurs fruits. L'air est bon, l'eau se fraie un chemin jusqu'à donner la vie.

     

    J'ai rêvé que je puisais de la terre ma suffisance, que le ciel était clair et ma quête accomplie.

     


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    J'ai pensé que si le temps m'oubliait ici, peut-être serait-il moins effrayant, mais je n'ai pas peur. Ni de leurs regards ni de l'avenir ni du manque. Je pense que ma réflexion est intelligente et que leurs remarques laconiques ne cherchent qu'à me faire tomber. J'aimerais leur dire que mon esprit vole, que la vie est une quête dont le chemin ne réside qu'à l'intérieur de nous, pourtant ils ne m'entendent pas et s’avancent, déterminés, sur les traces de la fatalité. Je ne pense pas que les dés soient jetés, que notre souffle nécessite d'être régulé par deux, trois connards. Qu'on nous laisse tranquille, qu'on cesse de m'infliger le doute, je ne m'éloignerai pas de ma vie pour en suivre une autre. Je ne faiblirai pas lorsqu'on me traite de faible, vos paroles définissent un monde que vous croyez être à tous, mais je ne viens pas de ce monde, votre langue m'est étrangère.

     


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    J'ai l'impression qu'ils sont tous pareils autour de moi. Ils ont tous la même couleur, les mêmes colères pour des raisons indécises. Ils acceptent l'étiquette collée sur leur front qu'ils ne rejettent qu'en vulgaire plainte éteinte. Ils s'octroient une vie similaire à tant d'autres, au reflet d'une société en putréfaction. Savent-ils au moins que le monde leur appartient, que leurs choix leurs reviennent et qu'une parole à l'unisson pourrait tout changer ? Un regard dans la même direction, une prise de conscience sur son âme et sur ce que la vie représente réellement. Pensent-ils sincèrement que leur venue au monde se limite à cela ? Que notre liberté est naturellement restreinte et que les choses sont ainsi, donc point barre ? Non. À mes yeux, ils ne voient pas et je les regarde déambuler à l'aveuglette, se cognant contre des murs obsolètes et illusoires. Ils se laissent détruire par quelques paroles, ils se sentent en échec lorsqu'un résultat n'est pas là, ils tirent sur leurs frères lorsqu'on daigne crier que leur place n'est pas ici. Voilà le cours de la vie et des choses. Voici l'entêtement et l'idiotie d'un amas de moutons au bord du vide. Et me voilà, en contemplation de ce mal être, de cette souffrance, de ces doutes, de ces mensonges acariâtres qu'ils s'imposent par fatalité.

     


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